Pour une ville solidaire, des solutions concrètes:
Le logement est cher, trop cher pour certaines bourses. Il est donc indispensable de construire des logements avec un loyer défini selon des critères de ressources plutôt que le prix du marché. Comme l’a prévu la loi, ces logements doivent être répartis sur l’ensemble du territoire avec l’obligation d’accueillir 25 % de logements sociaux dans notre commune à l’horizon de 2025. Si un effort important a été fait, avec 17 % de logements sociaux notre commune n’atteint pas l’objectif. La multiplication des programmes immobiliers en cours ou à venir va nous éloigner de cet objectif. En effet à Villebon sur Yvette et contrairement à de nombreuses autres villes, les promoteurs n’ont aucune obligation de prévoir des logements sociaux dans leur programme. C’est donc à la commune de construire les logements sociaux additionnels. Il est urgent de revoir ces règles en imposant une fraction de logements sociaux d’au moins 25 % dans tous les nouveaux programmes immobiliers. Cette mesure permettra aussi de développer la mixité sociale sur l’ensemble du territoire de la ville. Aujourd’hui force est de constater, comme l’a fait le conseil municipal en 2016 que les logements sociaux de la ville sont concentrés dans un quartier de la ville.
Paradoxe du cycle de la vie, les familles emménagent dans des logements de taille croissante avec l’arrivée des enfants et avec le départ de ceux-ci les logements se vident. Chacun est alors réticent à l’idée de quitter le logement qu’il a habité, qu’il a soigneusement aménagé. Les charges financières sont pourtant parfois conséquentes avec des revenus, ceux de la retraite qui sont en baisse. Nous proposons de faciliter le logement intergénérationnel en accompagnant les propriétaires désireux d’explorer cette voie. L’idée, bien connue et qui fait parfois peur, est de partager son logement avec des étudiants ou des personnes qui démarrent le cycle de la vie. Un accord sur le loyer et sur les conditions de vie ensemble, d’accompagnement mutuel doit être trouvé. La municipalité, avec ses agents qui connaissent intimement le territoire et ses habitants, proposera ses services pour accompagner et rassurer.
Nous proposons de créer des jardins familiaux, lieu où chacun peut éprouver avec sa famille le plaisir de produire des légumes pour une part de sa consommation personnelle. C’est aussi un lieu de convivialité. Notre commune a eu dans le passé et continue à avoir une tradition maraîchère. Des emplacements appropriés seront identifiés pour accueillir ces jardins familiaux qui seront mis à disposition des familles moyennant un loyer modique.
Les activités périscolaires ont un coût qui est répercuté sur les familles et le reste est pris en charge par la solidarité communale. Le coût restant aux familles dépend de leurs ressources suivant un principe de quotient familial. Dans le mandat qui s’écoule, nous avons obtenu que le mode de calcul de la charge restant au famille passe d’un système de tranches, source de mécontentement à un calcul basé sur un taux d’effort. Dans un système à base de tranches, les lettres A, B,…, L etc, un euro de revenus en plus ou en moins fait basculer dans une tranche différente. Avec un calcul basé sur un taux d’effort, le reste à charge des famille varie régulièrement. Il reste à mener à bien une étape supplémentaire d’adaptation et ramener la portion due en moyenne par les familles à 22 % du coût total. Cela représente un effort budgétaire d’environ 300 000€ par an, qui rentre très largement dans les possibilités de la ville dont le budget de fonctionnement est largement excédentaire année après année. 22 % est la moyenne constatée nationalement. *La politique actuelle de la ville est de laisser 33 % à la charge des familles.
Retrouvez-ici l’étude de l’Association des Maires de France