Les inondations sont un des principaux risques encours dans notre vallée. Ce risque est aggravé par des choix passés. C'est ainsi le cas pour la résidence des Chênes. Elle a été construite en zone inondable juste avant que le plan de prévention des risques d’inondation soit adopté en 2006 et que cette zone devienne inconstructible. L’ex-propriétaire du terrain s’en félicite encore. Les habitants du quartier s’habituent à surveiller la météo.
Un autre facteur d’aggravation est une urbanisation trop dense qui réduit d’autant les surfaces de terrain capables d’absorber les eaux de pluie. C’est en ralentissant l’écoulement des eaux que la hauteur des crues est diminué. C’est ainsi que la révision du PLU juste adoptée préconise un débit de fuite par surface et par heure pour les constructions à venir sur le plateau de Courtaboeuf. En dépit des demandes de l’ASEVI, cette révision a fait le choix de mettre ce débit à 1.7 l/m/ha contre 1.2 l/m/ha sur le plateau de Saclay en face. C’est dommage de ne pas mieux anticiper.
La réduction des risques passe aussi par l’augmentation des zones d’expansion des crues, zones à placer en amont de notre commune pour être efficace. Ce travail nous le conduirons avec le Syndicat Intercommunal d’Aménagement Hydraulique de la Vallée de l’Yvette (SIAHVY). Nous prendrons aussi enfin notre rôle au sérieux pour protéger les villes situées en aval comme Longjumeau qui a été particulièrement touché en 2016 avec l’évacuation d’une partie de son centre-ville. Nous éliminerons définitivement le projet de remblayer le bord de l’Yvette avec des millions de m³ de terre de provenance douteuse. La promesse initiale d’utiliser les terres issues des travaux de creusement des tunnels pour le renforcement des transports en commun sur Paris a été abandonnée. Si la mobilisation générale contre le maire de Villebon sur Yvette et la société ECT a conduit celle-ci à retirer sa demande d’autorisation, rien ne dit que la prochaine mandature ne verrait pas les mêmes refaire une tentative. Le programme de Villebon Avec Vous ne prend aucun engagement.
Nous nous engageons à faire de cet espace, un espace naturel. Ces 25 hectares doivent devenir un lieu de développement de la faune et de la flore. Ces 25 hectares doivent aider à absorber les eaux lors des fortes pluies. Une étape prélable d’investigation des sols composés de remblais déposés dans les années 70 sera menée pour évaluer le risque.
Le fim ci-dessous montre les risques sérieux que nous encourrons lorsque la pluie s'installe pendant quelques jours au-dessus de la vallée comme en 2016.
http://www.villebon-partageons-demain.fr/PhotosEnLigne/FilmInondationVillebon.MOV