C'est une chance unique de doter notre ville d'un centre-ville vivant et la première priorité de la municipalité devrait être d'organiser un débat pour définir l'organisation de ce quartier en devenir. En conseil municipal, nous avons lancé le débat. Faut-il une rue traversante dans ce quartier avec vocation de devenir l'axe Est-Ouest de la ville ? Est-il indispensable pour cela de raser deux pavillons?
Nous avons aussi demandé communication des études de faisabilité sur le sujet?, des esquisses de projet d'aménagement. Ces demandes sont restées vaines. Cela peut paraître vraiment stupéfiant mais depuis 7 ans que l'aménagement de ce quartier est en débat, aucun travail préparatoire n'a été publié ou réalisé(?) par la muncipalité.
Cela n'empêche pas la municipalité d'adopter une convention de portage foncier avec l'Etablissement Pubic d'Île de France (EPFIF). Cette convention mandate l'EPFIF pour acheter les terrains du secteur de la DGA. Elle mandate aussi l'EPFIF pour une activité de veille foncière sur l'ensemble de la ville. Ce développement se fait sans qu'aucune contrainte n'ait été posée: pas de protection pour le chateau des Casseaux, pas de limite aux volume de constructon autres que celles définies dans le Plan Local de l'Habitat. La réalisation des 600 logements prévus pr celui-ci serait un désastre en terme de qualité de vie pour les futurs habitants et impacterait aussi la vie de l'ensemble des habitants en particulier via les conséquences sur la circulation. Par ailleurs, plus d'un demi-hectare est réservé pour une gendarmerie et ses 28 logements. La densité sur les 2.5 hectares restants sera encore plus grande et aucun arbre voir brin d'herbe ne devrait survivre.
Le maire a résumé sa vision lors du conseil municipal de février 2021: laisser-faire les intérês privés et nous choisirons entre les propositions de quartiers tous hyper-bétonnés car chaque aménageur aura comme priorité de produire un maximum de logements commercialisables. Le maire annonce aussi qu'il laissera la gestion de ce désastre aux élus suivants.
si le maître d’ouvrage souhaite une vraie concurrence entre les candidats, il convient de les laisser présenter leurs options. Sur des sujets de ce type et de cette taille, il convient de laisser les aménageurs respirer afin qu’il sorte de la consultation une proposition la meilleure possible, étant entendu qu’il y aura des Commissions, des réunions publiques, des groupes de travail sur ce sujet. M. le Maire rappelle qu’il avait annoncé lors d’une réunion publique durant la campagne des élections municipales que, lorsque ce mandat se terminera en 2026, le premier logement ne sera pas livré.
M. D. Fontenaille, conseil municipal du 11 février 2021
La convention foncière passée avec l'EPFIF inclut non pas 2 mais 3 pavillons de la résidence des Ailes. Il montre aussi qu'à cet emplacement, la promenade l'Yvette est relativement large. A défaut de raser entièrement un pavillon, une partie du jardin d'un pavillon pourrait aussi être inclut dans l'aménagement. Il pourrait aussi être envisagé décaler le début de la promenade l'Yvette. Une étude fine du terrain pourrait permettre de proposer des options. Pour l'instant, le seul argument entendu en retour est de nature dogmatique: la promenade de l'Yvette ne peut pas être touchée car classé "espace naturel au PLU". Cet argument n'a rien d'irréfutable car il est toujours possible de compenser ce type d'atteinte aux espaces naturels. Il est par ailleurs piquant d'entendre cet argument venant d'une équipe municipale en place. Elle a déjà démontré largement sa capacité à faire ou à soutenir des projets qui font couler sans compter le béton sur les espaces naturels.
Lors de la campagne électorale de Mars 2020, la liste "Villebon Avec
Vous" promettait un large débat aux Villebonnais. Evidemment, il
n'était pas précisé si ce débat aurait lieu avant les constructions ou
lorsque celle-ci seraient terminées.
|
Liste non exhaustive des atteintes ou projets d'atteinte aux espaces naturels:La liste des projets soutenus avec la plus grande énergie mais fort heureusement stoppés:
- le centre de loisirs du bois des Gelles contruit en empiétant sur la forêt
- le grand dôme construit sur une prairie et qui n'a jamais réussi à être durablement utile.
- L'EHPAD construit en rasant un rideau d'arbres et placé sous les lignes à haute tension. Anticiper sa construction en démenageant le Centre Technique Municipal aurait fourni une réalisation d'une autre qualité.
- un établissement pour les personnes en situation de handicap construit sur un bois.
- l'exposition universelle projetée sur le plateau de Saclay.
- le grand stade de rugby à Bondoufle qui aurait fait doublon avec le stade de France.
- le dépôt de plusieurs millions de m³ de terre sur le bord de l'Yvette, projet qui à défaut de bétonner un espace naturel, l'aurait rendu impropre à la gestion des crues.