L’axe principal emprunté quotidiennement par la plupart de habitants est à réaménager : une canalisation d’eau pose problème à la compagnielocale des eaux.
Les trottoirs ne sont pas assez larges. Le revêtement de la chaussée est dégradé.Un an avant le début des travaux, une concertation serait entamée avec la population : les riverains seraient consultés sur les aménagements, les stationnements ou l’éclairage public.
Les autres habitants seraient invités à partager leurs attentes sur la circulation : vitesse, feux de circulation, stationnements ou l’éclairage public.
Les autres habitants seraient invités à partager leurs attentes sur la circulation : vitesse, feux de circulation, moyens de transport à privilégier.
Plusieurs réunions seraient organisées pour revoir le schéma de circulation sur une section particulièrement délicate : très étroite, elle doit être mise en sens unique et la circulation dans l’autre sens doit être organisée dans les rues environnantes.
C’est aussi une belle occasion d’apaiser la circulation au voisinage d’un ensemble d’équipements publics dont un des trois groupes scolaires de la ville.
La création d’une section de piste cyclable fait alors consensus.
Six mois avant des visuels du projet seraient présentés.
Chacun pourrait alors étudier les compromis qui ont été faits.
C’est aussi le bon moment pour réaliser que refaire les trottoirs bitumés en noir n’est pas approprié car compte-tenu des risques de canicule à venir il vaut mieux privilégier un matériau clair.
Cela s’est fait dans les villes voisines.
A plusieurs endroits, la largeur des trottoirs n’est que de 90 cm au lieu des 1,40 mètres nécessaires pour la circulation des piétons et des personnes à mobilité réduite. En changeant l’emplacement des lampadaires et en revoyant différents aménagements, le problème se règle.
-En parallèle, des sondages du sous-sol seraient menés à des emplacements critiques pour limiter le risque de mauvaise surprise sur la canalisation d’eau : bonne pioche un problème critique serait identifié et résolu.
– Début des travaux : les entreprises passeraient à l’oeuvre avec un plan bien défini. Les riverains prendraient leur mal en patience pendant les six mois de chantier dont une partie en période estivale.
– Six mois plus tard, la rue serait inaugurée, les piétons profiteraient du trottoir et la piste cyclable accueillerait ses premiers cyclistes.
MAIS, ce n’est qu’un rêve, à Villebon, une autre approche a été retenue.
Les premières réunions de définition du projet ont lieu un mois avant le premier coup de pioche. En conséquence, les travaux avec les nuisances
associées s’étalent sur pratiquement deux ans (6 mois de plus qu’annoncé initialement). Pendant toute cette période, tout ou partie de la rue a été rendue impraticable.
Du jour au lendemain, les riverains sans en être avertis, sont dans l’impossibilité de sortir de chez eux. Le chantier est suspendu pendant plusieurs mois en attendant les vacances scolaires : dommage d’avoir d’abord enlevé le revêtement sur une section de la rue, avant de décider de la suspension.
Des coupures d’eaux sans avertissement ont eu lieu. Les trottoirs restent encombrés d’obstacles et à de multiples reprises se réduisent à 90 cm.
Les habitants découvrent les choix faits au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Gageons que l’impréparation du projet a donné lieu à des surcoûts.
Un « comité de pilotage » a été crée, afin de recueillir les idées et avis des participants. Mais la réalité était tout autre. Un seul pilote a bord, le maire, nous présentant ses choix et décisions pris en amont. Tout cela, sans aucune discussion ou aménagement possible.

FAISONS LE RÊVE …
L’axe principal emprunté quotidiennement par la plupart de habitants est à réaménager : une canalisation d’eau pose problème à la compagnielocale des eaux. Les trottoirs ne sont pas assez larges. Le revêtement de la chaussée est dégradé.


