Ce terrain de 4 hectares dont 3 constructibles est l’enjeu clé d’aménagement urbain des prochaines années. Côté citoyens, la municipalité assure que les habitants de la ville seront impliqués dans la politique d’aménagement. Côté administratif, la même municipalité multiplie les actes : mandater l’Établissement Public Foncier d’Ile de France (EPFIF) pour le portage foncier et la définition des enveloppes financières, mais aussi promouvoir l’installation d’une gendarmerie sur 0,5 hectare de ce terrain. L’EPFIF rachète déjà des pavillons dans une perspective d’aménagement qui semble déjà tracée, mais non partagée avec les Villebonnais. En parallèle, le ministère de la Défense a cédé l’ensemble du terrain à la direction des finances publiques. Une forte incertitude demeure sur les intentions de densification de la mairie. Manifestement, l’action publique est ici opportuniste : prendre les projets qui se présentent, plutôt que visionnaire : définir ce qui fait sens.
Notre vision pour la DGA, qui semble partagée par une partie de la population, au vu de ce qui s’est dit dans les réunions préparatoires de la révision du PLU, est :
D’y accueillir environ 300 logements variés (mixité sociale et générationnelle) avec par exemple des chambres d’étudiants et des logements déstinés aux personnes âgées pour répondre aux besoins urgents en la matière.
De préserver le patrimoine bâti de qualité (Le château des Casseaux, l’Orangerie, l’annexe et l’ancien lieu de restauration) afin de donner du cachet et une âme au nouveau quartier.
D’aménager de nouveaux commerces et services en lien avec le centre-ville existant pour le développer et le dynamiser (restaurant, café, maison médicale, maison des associations, repair café, …) et faire ainsi du centre-ville élargi un lieu de rencontres et de promenade.
De préserver autant que possible les arbres existants sur le site
De mettre en place les aménagements nécessaires au développement des mobilités douces et en profiter pour revoir le plan de circulation de cette partie de la ville.
